Conditions de travail difficiles car budget très restreint, équipe d’organisation très réduite, beaucoup de modifications de dernière minute. Il me semble important de noter la motivation et l’implication financière personnelle des compagnies suisses (Compagnie Carambole et Cie Fulvio) dans ce projet, ainsi que celles des formateurs malgré les difficultés. Les moments fort de ce Chantier ont été les remerciements des stagiaires et des formateurs lors de leur départ ; malgré les difficultés de travail dans lesquels ils ont vécus pendant 10j, il semble que les formations (pour les stagiaires) et les interventions (pour les formateurs) se soient finalement bien déroulées. L’équipe était composée de professionnels peu disponibles et peu impliqués dans l’organisation au moment du festival. Un important manque de communication au sein de l’équipe n’a pas facilité le bon déroulement de cette première partie du Chantier. Il a fallu gérer à 2 (une bénévole venue de France par ses propres moyens et moi-même), l’organisation et l’administration quotidiennes du bureau, les problèmes quotidiens de transport, d’hébergement, de restauration, de discipline des stagiaires. Aucun bénévole n’ayant été réquisionné. Le défi a été d’arriver à ce que les formateurs, les intervenants et les stagiaires puissent travailler dans des conditions correctes, afin qu’il puisse en ressortir un résultat concret au bout des 10j de formation. Beaucoup de problèmes auraient pu être évités si des prévisions avaient pu être faites au lieu d’une gestion au jour le jour, voir heure par heure des problèmes. Au final, il semble néanmoins que chacun ait été satisfait de l’enseignement appris et dispensé mais dans quelles conditions ! La deuxième partie du festival (tournée de compagnies africaines dans les communes rurales alentours) n’a pas eu lieu car il s’est posé un problème de réception de subventions (problème de compte en banque local pour l’association). Personnellement s’il n’y a pas plus de financement de la part des sponsors (locaux et internationaux), ce Chantier se déroulera toujours dans les mêmes conditions. Les autorités locales (excepté le Ministère de la culture) se sont peu impliquées et aucun soutien financier n’a été perçu au niveau de la ville de Kaolack ; ce qui me laisse perplexe quant à la nécessité de la délocalisation. L’implication des 3 communes rurales se fera sur la 2eme partie du Chantier, c’est-à-dire les tournées, qui ont été reportées faute de financement reçu à temps. Cependant, il est à noter l’intérêt très marqué du service culturel de l’Ambassade de Suisse (présence de Mr et Mme Decoster à la cérémonie officielle d’ouverture), le partenariat avec l’Alliance Française (Mr Pierre Therme, Directeur) qui a pris en charge la restauration de tous les participants pendant toute la durée du chantier ;les directeurs des écoles ont montré peu d’intérêt quant à leur participation dans l’organisation des ateliers qui avaient lieu dans leurs écoles. De plus l’équipe d’organisation est à revoir et la participation de bénévoles est nécessaire, comme dans toute manifestation culturelle
Grant Year : 2006
Profile :
Gender :
Mobility project
Involvement in the general management of the « Chantier International de Théâtre Jeune Public » in Kaolack (Senegal) from the 6th to the 14th May 2006 (support asked by the Théâtre Poème Company director)
Session
Type of Project
Departure : Ouagadougou- Burkina Faso (West Africa)
Destination : Kaolack-Senegal (West Africa)